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Panel3 des Échanges entre les Membres du Gouvernement des secteurs Santé et services sociaux
🔵 Commémorer et célébrer la Jeunesse
La 59ème édition de la Fête de la Jeunesse est une occasion, non seulement de commémorer et célébrer la jeunesse camerounaise et ses hauts faits, mais aussi et toujours de la remobiliser, de la rassembler et de susciter son engagement aux valeurs de patriotisme, de mérite, de respect des symboles et emblèmes de la République, de paix, de santé, de solidarité, d’intégrité, de travail, de fierté, de volonté de vivre et de réussir ensemble, de cohésion sociale et de développement du Cameroun.
»Bienvenue et agréables moments dans cette salle des convivialité »
C’est le propos de bienvenue de Fadimatou Iyawa Ousmanou, Présidente du Bureau exécutif National du Conseil National de la Jeunesse. Un mot axé sur des remerciements aux Chefs de l’État et aux autorités qui ont permis que cette plateforme soit mise sur pied pour promouvoir le dialogue intergénérationnel. Aussi, elle salue la présence des membres du Gouvernement présents.
Dans la suite de son propos, elle indique que cette rencontre est une réponse aux avis des jeunes issus des consultations auprès de ces derniers dans le cadre de la révision de la politique nationale de la Jeunesse. »Ici il est question de donner la bonne information aux jeunes, pour que que tout soit fait pour nous avec nous », indique-t-elle.
Les Membres du Gouvernement présents
Aux côtés du Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou, la Pr Marie Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.
Mais aussi la présence des représentants des Ministres de la Santé, du Tourisme et des loisirs mais aussi du Ministre de la Communication
🔵 Des échanges francs
Sur très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat, un dialogue a été institué entre les
jeunes et le Gouvernement à l’occasion de la Fête de la jeunesse. Il s’agit des échanges francs entre les jeunes issus des 10 régions et de la diaspora, et les Membres du
Gouvernement sur les sujets actuels ayant un lien direct avec la jeunesse. Pour cette 5ème édition, les échanges sont subdivisés en secteur. C’est ainsi que pour aujourd’hui c’est les secteurs de La santé et les services sociaux.
🔵 Questions
Éducation inclusive au programme pour le MINAS. On voudrait bien savoir quels sont les mécanismes d’atténuation du coût de la vie en faveur des jeunes
Au Minproff
Les violences faites aux femmes fait débat. La question de la recrudescence des féminicides surgit ici
Enfin, pour le MINJEC. La participation de la jeunesse est questionnée. Les CRJ, CMJ et autres instances sont-elles suffisants?
🔵 MINTOUL
Josué Palaï , Conseiller technique au MINTOUL répond au nom du Ministre d’État, Ministre du tourisme et des loisirs, Bello Bouba Maïgari.
Le MINTOUL dans le cadre de sa mission évolue à travers l’acrion de Développer l’offre de tourisme et de loisirs en multipliant la construction des infrastructures de loisirs et aménager les sites touristiques. »Le secteur du tourisme est l’un des secteurs qui emploi plusieurs hommes et femmes » dit-il. Et pour que cela se matérialise, il faudrait passer par une bonne formation. L’État a d’ailleurs mis sur pied des centres de formation spécialisés dans le domaine du tourisme. Cette formation commençant avec le certificat d’aptitude professionnelle pour donner plus de chances aux jeunes à partir du niveau scolaire le Plus bas. Le coût de la formation est aussi abordable avec l’ambition que le jeune qui y sort soit apte à trouver un emploi mais aussi à s’auto employer. L’un des objectifs est aussi de vendre la destination touristique Cameroun auprès des touristes car cela permet l’entrée des devises au Pays. L’Organisation des colonies de vacances rentre justement dans cette idée, car il est aussi question de favoriser le brassage culturel et le Vivre-ensemble entre les jeunes participants à ces colonies. » le MINTOUL finance également beaucoup d’associations qui oeuvrent dans le domaine de la promotion du Tourisme », indique-t-il.
»L’approche genre concerne aussi la jeunesse, ce n’est pas qu’une question de vieux »
C’est la réponse que donne Le Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille en rassurant les jeunes. « Il faut donner aux garçons et à la fille les mêmes opportunités et les mêmes chances au sein de la famille », indique la Membre du Gouvernement. Dans la suite elle appelle à la responsabilité des parents dans la gestion et la formation de la jeunesse. Parlant des problèmes que l’on enregistre dans les familles, elle fait savoir que son département ministériel mais sur pied l’accompagnement des couples et des prétendants au mariage pour une formation à la vie de famille. Ces formations se déroulent dans les Centres de Promotion de la Femme et de la famille. On en enregistre 122 sur l’etendue du territoire. Ici des formations sont organisées au bénéfice des jeunes femmes mais aussi des jeunes hommes et à la clé ils ont une attestation qui fait foi dans la recherche de l’emploi mais aussi dans l’auto emploi. »on a déjà une budgétisation sensible au genre », dixit le Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa qui indique que ce budget permet que Hommes et Femmes puissent être accompagnés. » on ne saurait donc parler d’approche jeune, car l’approche Genre intègre les jeunes », conclut-elle.
‘Au MINAS, l’intérêt est porté sur les jeunes vulnérables »
C’est ce que fait savoir, Georges Edmond Makita, Directeur du développement de la Solidarité au Ministère des Affaires sociales. Ainsi parlant de ces jeunes, il s’agit de:
Des Jeunes vivant avec un handicap, jeunes issus des communautés autochtones, les jeunes issus des déplacés internes et des jeunes indigents.
Pour ces jeunes des
Placements scolaires sont mis sur pied pour les jeunes vivant avec un Handicap pour leur permettre de bénéficier de l’éducation, tout en étant exonéré des frais exigibles dans les établissements scolaires, primaires, secondaires et même dans les universités. Il suffit de se rapprocher des services du MINAS.
Concernant l’insertion socioéconomique, il indique qu’il y’a le programme d’accompagnement à l’insertion des jeunes sur la base du projet monté par le jeune pour son’ auto emploi. Cela concerne les jeunes vivant avec un handicap. » nous avons aussi la dispense d’âge pour les jeunes aspirants à un emploi dans l’administration », dit-il.
L’autre pan de l’intervention du MINAS concerne aussi les populations issues des communautés autochtones comme les Pygmées et les bororos. Le Plan de développement des peuples autochtones mis en oeuvre par le MINAS permet de mettre l’accent sur l’accès à l’éducation. Les jeunes indigents( enfants de la rue..) sont aussi concernés avec le projet de resocialisation de ces jeunes.
« Féminicides c’est des décès atroces que subissent les femmes du simple fait qu’elles soient de sexe féminin, et nous condamnons ces violences »
C’est ce qu’indique Marie Thérèse Abena Ondoa, Minproff. On note que: »En 2024, 74 cas ont été déclaré et au 5 février 2025 on denombre 10 cas ». En ce qui concerne la prise en charge de la progéniture issue des couples , elle indique que le Ministère offre des stages de vacances rémunérés pour que ces jeunes enfants puissent avoir de quoi aller à l’école. Aussi elle indique que des centres, orphelinats sont aussi encouragés à prendre en charge ces jeunes. » il faut dénoncer pour que le nombre de cas cesse d’augmenter », conclut-elle.
»Ces structures de participation des jeunes ont leur place, ils permettent de vous préparer à prendre la relève »
C’est l’assurance Donnée par Mounouna Foutsou, Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique sur la question de la pertinence des structures de participation comme les Conseils municipaux jeunes, le Parlement jeunesse, etc.
Il indique que le CNJC existe depuis 2009, le Parlement jeunesse depuis 2017 puis le Sénat jeune depuis 2024. Les Conseils municipaux jeunes et conseils régionaux jeunes interviennent pour accompagner la décentralisation.
« Ce sont des structures de préparation et de transition intergénérationnels. Il est question de préparer les jeunes à prendre la relève à tous les niveaux », indique-t-il.
Dans la suite de son propos, il indique que ces structures ont déjà vu apparaître de grands hommes politiques, pour cela il cite l’exemple du Maire de la ville de Garoua, mais aussi de Limbé qui sont issus de ces structures de préparation à la gestion de la chose publique. » n’hesitez pas à y être. Dès lors que les appels à candidatures sont ouverts lancez vous », conclut le Ministre Mounouna Foutsou.
MINAS et MINTOUL représentés
Pour ces échanges on note la participation de ces départements Ministèriels à travers
📌Georges Edmond MAKITA, Directeur de la Solidarité Nationale et du Développement Social au MINAS, et
📌 Josue Kazi Palaii, Conseiller Technique au MINTOUL
L’approche jeune… À quoi cela renvoie ?
»Cette approche jeune va dans le sens qu’il faudrait une représentation des jeunes dans toutes les structures administratives et autres »,
Répond Fadimatou Iyawa Ousmanou, Presidente du CNJC. Ainsi, elle fait savoir que ce plaidoyer est issu des consultations dans le cadre de la Révision de la politique nationale de la jeunesse.
»L’approche jeune a toujours été présente, le palmarès jeunes le démontre »
C’est ce que fait savoir le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique avant de conclure cette séance d’échange. Pour finir il demande aux jeunes d’aller au sein des différentes structures pour davantage être édifiés sur ce qui est fait pour eux et à leur bénéfice. » il y’a des structures de deuxième chance pour vous, rien n’est perdu », leur dit il.
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