📸 Les communiquants sont ici présentés. Il s’agit notamment du Professeur Moussa II, enseignant à l’université de Yaoundé I, du Dr Bienvenue Habit, Chef de Division de la Coopération et des Statistiques au Minjec, de Sylvain Bengono, Délégué régional de la jeunesse et de l’éducation civique du centre et de Siegfried Mengoung, enseignant permanent à l’institut National de la jeunesse et des Sports et par ailleurs modérateur.
La première thématique presentée par le Pr. Moussa II porte sur l’historique de la fête de la jeunesse, les enjeux de cette célébration ainsi que les perspectives y relatives.
📌 Pour planter le décor
La fête de la jeunesse qui à lieu le 11 février au Cameroun marque l’importance et les droits des jeunes. En préparation à cet événement, de nombreuses activités socioculturelle et même économiques (Danses, Exposition des Cultures folkloriques, théâtre, concours, jeux et autres activités sportives) sont organisées au seins des établissements scolaires, campus universitaires, au sein d’associations et de divers villes et quartiers du pays en vue de l’épanouissement de la jeunesse et de la participation de celle-ci au processus de développement du Cameroun. C’est aussi une journée marquée par des défilés administratifs de différentes structures éducatives qui témoigne de leur appartence à notre nation.
La fête de la jeunesse : une célébration au contexte particulier.
Le Cameroun célèbre la Fête de la Jeunesse depuis 1966. En effet, c’est le 11 février 1961 que les deux parties du Cameroun (anglophone et francophone) disaient oui par référendum pour unir leur destinée (la Réunification). Le jeune état, avec à sa tête un premier ministre âgé de 49 ans, a compris que « les jeunes sont le fer de lance de la nation et qu’ils ont un rôle important à jouer dans le devenir socio-économique et politique du pays, et devraient activement participer à l’édification d’un Cameroun prospère ». Dès lors, on a créé le Ministère à la Jeunesse, à l’Éducation et aux Sports pour penser et réaliser ce vœu du premier ministre Ahmadou Ahidjo, devenu président. Cette fête a joué un rôle important en engageant les jeunes dans une grande variété d’événements et d’activités pour la construction du pays.
Durant cette journée, des groupes de jeunes partout au pays s’impliquent dans des défilés, des ateliers d’apprentissage, des représentations musicales publiques, des plantations d’arbres, des services communautaires, des compétitions sportives et diverses autres activités qu’ils organisent eux-mêmes.
Il faut dire que les activités marquantes de la Fête de la Jeunesse durent une semaine. Le gouvernement parraine des « congrès de jeunes » qui se tiennent à Yaoundé, la capitale, et où l’on aborde des questions comme la violence chez les jeunes, l’injustice sociale contre les jeunes au Cameroun, le changement climatique et toutes sortes de sujets liés aux jeunes. Les représentants des jeunes à ces congrès apportent leur contribution sur la façon de trouver des solutions aux problèmes nationaux qui les touchent.
Selon la tradition, le 10 février, à 20 h, le président de la République lui-même présente ses vœux à la jeunesse dans un discours paternel après un bilan de des activités accomplis.
La deuxième thématique est présenté par Sylvain Bengono, Délégué Régional de la Jeunesse et de l’Education Civique pour le Centre. Elle porte en substance sur les Modalités et l’Organisation de la fête de la jeunesse⤵️
L’expertise du Minjec dans l’Organisation de la fête de la jeunesse
Il est important de relever que les activités retenues pour la célébration de la Fête de la Jeunesse, sont le résultat d’une consultation élargie préalable de toutes les parties prenantes avec, au premier plan, les jeunes, acteurs principaux de l’évènement, mais également des orientations stratégiques formulées en rapport avec le contexte du présent Programme National Harmonisé (PNH) qui se fait l’échos de l’essentiel de la stratégie de mise en œuvres des activités de célébration de la Onzaine de la Jeunesse.
Ainsi, sept types d’activités guideront les manifestations de la de la Fête de la Jeunesse , à savoir :
👉🏽Les activités préparatoires ;
👉🏽Les activités traditionnelles de référence d’ordre institutionnel ;
👉🏽Les activités dites de référence d’ordre mobilisateur ;
👉🏽Les activités de formation, d’éducation et d’échanges ;
Les activités innovantes spéciales ;
👉🏽Les activités délocalisées et des partenaires ;
👉🏽les activités d’évaluation.
✍ Question time
Au bout de ces échanges, on peut noter quelques question des jeunes à l’endroit des panélistes. Parmis lesquels :
👉🏽 Que peut faire le jeunes face au difficile accès à l’emploi au Cameroun ?
👉🏽 Au regard du tribalisme qui sévit, la diversité de langue aujourd’hui n’est elle pas une problèmatique au développement et à l’émergence du Cameroun?
👉🏽 La jeunesse n’est-elle pas laissée pour compte dans le processus de démocratisation ?
🎙️ Les experts pour les réponses
À la suite des questions posées, il ressort que les jeunes doivent prendre des initiatives concrète, c’est à dire abandonner la paresse pour aller à la rencontre des opportunités qui leurs sont sans cesse offertes par le gouvernement. Ils doivent davantage prendre conscience de leur potentiel notamment en matière d’innovation.
Sur la problématique du tribalisme, le jeune doit plus que jamais apprendre à conjuguer ses efforts avec les autres indépandement de sa religion, du sexe et de l’ethnie.
🎙️ Interview du Pr. Moussa II, Enseignement titulaire à l’Université de Yaoundé I (Français et anglais)👇🏽